dimanche 31 juillet 2011

Soupe de Melon

Une petite entrée pour fêter le retour du soleil !!!! A consommer bien frais en été... Vous pouvez aussi servir cette petite soupe fruitée à l'apéro.

Ingrédients (pour 2 personnes ou pour 6 verrines à l'apéro)

1 melon
1/3 de cube de bouillon de volaille
1 trait de porto (facultatif)
4 tranches de jambon de Parme ou Serrano

Coupez le melon en deux. Enlevez les pépins et récupérez un maximum de chair de melon dans le bol d'un mixer. Vous pouvez conservez au frigo les deux "coques" de melon pour vous en servir comme récipient pour la soupe plus tard.





Ajoutez le tiers d'un cube de bouillon de volaille et mixez le tout.
Versez éventuellement du porto dans la préparation et remixez. Conservez la soupe au frigo.
Au moment de servir, versez la soupe dans des récipients adéquats (comme ici des verrines), ajoutez le jambon coupé en lanière dans la soupe ou dans des cuillères à dégustation et servez sans attendre.

En entrée, vous pouvez servir la soupe dans les demis melons. N'hésitez pas à planter une petite ombrelle . Ca fait un peu "kitch" mais moi je trouve ça rigolo. Ca fait un peu "vacances"...

jeudi 28 juillet 2011

Perles du Japon, Melon & Coco

Il y a quelques semaines, Apolina nous a fait découvrir une de ses cavernes d'Ali Baba : le "cash and carry", chaussée de Gand à Bruxelles. J'ai mis dans mon petit panier, bon nombre d'épices, mais aussi un énorme sachet de tapioca (ou perles du japon). Le tapioca m'avait toujours intrigué, déjà parce que j'ai toujours trouvé ça joli sur les photos de mes magasines de cuisine et ensuite parce que je ne connaissais pas du tout le goût. Mais qu'est ce que c'est le tapioca ??? C'est une fécule produite à partir de la racine du manioc amer. Son goût est neutre et il sert surtout d'épaississant. Pas besoin de faire un long voyage pour en acheter, vous le trouvez facilement dans les grandes surfaces (généralement à côté de la semoule de blé). Au Cash and carry, il y a des perles dans différentes tailles et pour un mini prix. Mais celui que vous achèterez dans votre grande surface favorite fera aussi l'affaire. Pour une première tentative, j'ai choisi un dessert à servir bien frais... en espérant que cela fasse venir le soleil...



Ingrédients (pour 6 personnes)


1 melon charentais
50 g de tapioca (perles du japon) de grain moyen.
200 mL de lait
200 mL de lait de coco
2 càs de noix de coco râpée + 1 càs pour la déco
25 g de sucre
150 mL de crème liquide 35% m.g. très froide.
1 càs de sucre impalpable.






Porter à ébullition de l'eau dans une casserole. Versez le Tapioca et faites cuire pendant 3 à 4 minutes sans cesser de remuer. Egouttez le tapioca.
Dans une autre casserole, mélangez le lait, le lait de coco et le sucre. Ajoutez le tapioca égoutté. Faites chauffez sur feux doux et laissez cuire pendant 5 minutes sans cesser de mélanger jusqu'à le tapioca devienne transparent. Retirez du feu et laissez refroidir. Conservez ensuite au frigo pour que la préparation soit bien froide au moment de servir.
Coupez le melon en petits dés et réservez-le au frais.
Montez la crème liquide très froide en chantilly au batteur électrique et incorporez petit à petit les deux cuillères à soupe de noix de coco râpée.
Répartissez le tapioca bien frais dans des verrines. Ajoutez des dés de melon et déposez délicatement une quenelle de chantilly de coco bien ferme.
Saupoudrez de noix de coco râpée.

dimanche 24 juillet 2011

Carpaccio de fraises sur son pain perdu brioché, glace au vinaigre balsamique

J'avais envie de fraises... et ce matin, une barquette est arrivée à me faire de l'oeil au marché. En même temps je voulais participer au défi du mois lancé sur le site Recettes.de : http://recettes.de/defi-carpaccio. 
Il ne me restait pas beaucoup de temps alors j'ai fait d'une pierre deux coups.
Je pense déjà l'avoir écrit, j'aime l'association des fraises avec le basilic et le vinaigre balsamique. Et puisque j'ai déjà fait une glace au basilic, pourquoi ne pas inverser la situation en préparant une glace au vinaigre balsamique. Il me restait à trouver quelque chose à mettre en dessous des fraises. Et puis j'ai pensé à du pain perdu... ce qui donne un petit contraste chaud-froid avec les fraises au milieu des deux.

Ingrédients :

- pour la glace
500 mL de lait entier
3 jaunes d'oeuf
30 g de sucre
100 mL de vinaigre balsamique

- pour le pain perdu :
6 tranches de pain brioché
250 mL de lait entier
250 mL de crème fraîche (35% m.g.)
2 jaunes d'oeuf
2 càs de sucre

250 g de fraises
quelques petites feuilles de basilic


Préparez la glace :
Dans un poêlon, portez à ébullition le lait. Pendant ce temps dans un bol, fouettez les jaunes d'oeufs avec le sucre. Lorsque le lait atteint l'ébullition, versez-le petit à petit sur le mélange oeufs-sucre en fouettant vigoureusement pour éviter de faire cuire les oeufs. Placez le bol dans un bain marie et chauffez la préparation jusqu'au moment où la crème devient nappante. Laissez tiédir la crème.
Versez le vinaigre dans un autre poêlon et faites le réduire de moitié. Laissez tiédir et ajoutez-le à la crème.
Versez la préparation dans la cuve de la sorbetière et faites turbinez pendant  1 heure  (reportez vous au mode d'emploi de la machine). Transférer la glace obtenue dans une boîte et conservez au surgélateur.

Préparez le pain perdu :
Dans un grand bol, mélangez le lait, la crème, les jaunes d'oeufs, et deux belles cuillères à soupe de sucre. Faites chauffez une poêle sur feu moyen et ajoutez un peu de matière grasse (beurre ou margarine) et répartissez-la sur toute la surface de la poêle. Faites trempez une première tranche de pain dans le bol et imbibez la du mélange au lait. Egouttez et placez-la dans la poêle. Faites dorer quelques minutes sur chaque face. Procédez de même pour les 5 autre tranches. Vous pouvez découper à l'aide d'un emporte-pièce, des disques dans les tranches de pain perdu. Saupoudrez les tranches avec un peu de sucre.

Lavez et émincez finement les fraises. Réservez quelques petites feuilles de basilic
Sur chaque assiette, placez une tranche ou un disque de pain perdu. Déposez alors les fraises en rosace et ajoutez les feuilles de basilic. Finalisez avec une boule de glace au vinaigre balsamique.


samedi 23 juillet 2011

Le carrot cake de Pierre Hermé

Une recette américaine reécrite par un génie français de la pâtisserie. Hérésie ??? Non, non, non !!! Après ses tomates confites, pourquoi avoir peur ? Et puis j'avais très envie de faire plaisir à mon grand gourmand de mari qui me presse depuis dix ans pour lui cuisiner un gâteau à la carotte.
C'est sans compter sur la petite touche de Marie Allain qui a su ajouter un glaçage à la hauteur du gâteau : un délicieux creamcheese à base de Philadelphia.

Ingrédients :

Quelques carottes
50 g de farine
60 g de poudre de noisette
70 g de poudre d'amande
2 oeufs
70 g de sucre blanc
30 g de sucre roux
1 sachet de baking powder (levure chimique)
25 mL d'huile de noisette
40 g de cerneaux de noix
1 pincée de sel
1 càc de cannelle
100 g de fromage philadelphia
200 g de sucre impalpable
50 g de beurre ramolli + une noisette pour le moule
quelques gouttes de jus de citron


Préchauffez le four sur 180°C
Commencez par peler et râper les carottes. Vous devez obtenir 250 g de carottes râpées. Réservez-les.
Dans un grand bol, mélangez la farine, la poudre d'amande, la poudre de noisette et le baking powder.
Dans un autre bol, fouettez le sucre blanc et le sucre roux avec les oeufs pour obtenir un mélange mousseux. Ajoutez cette préparation au grand bol contenant le mélange des poudres. Mélangez. Incorporez ensuite l'huile de noisette, la cannelle, et une pincée de sel. Hachez grossièrement les cerneaux de noix. Ajoutez-les ainsi que les carottes. Mélangez.
Beurrez un moule à cake (j'ai utilisé un moule en silicone de 25 cm de long pour 10 cm de large) et versez-y la pâte. Enfournez à 180°C pendant 40 minutes en surveillant la fin de la cuisson. Piquez la pointe d'un couteau ou une pique en bois au centre du cake ; elle doit ressortir  sèche. Laissez refroidir et démoulez le cake.
Préparez le glaçage : travaillez le beurre ramolli et le sucre impalpable. Ajoutez quelques gouttes de jus de citron. Incorporez le fromage philadelphia délicatement. Attention, évitez de fouetter ou de trop remuer cette préparation au risque de la rendre trop liquide. Placez le glaçage au réfrigérateur pendant deux heures au minimum. Passez ce temps, tartinez le cake avec le glaçage. C'est prêt !!! Bon appétit.

Petites recommandation avant de commencer : j'ai utilisé de la farine McDougalls achetée chez Stone Manor mais de la farine pour pâtisserie convient aussi.
Pour le glaçage, si mes amis Français ne trouve pas de fromage Philadelphia, le Saint Môret peut aussi convenir. Apparemment le Philadelphia a débarqué en France donc pas de problème !!! Vous pouvez ajouter aussi un peu de colorant alimentaire pour donner un peu de couleur...
Et surtout pour tous ceux ou celles qui auront cuisiné ce gâteau, ne le laissez pas traîner sur le coin du plan de travail. N'oubliez pas votre conjoint ou compagnon, vos enfants, votre famille, vos amis qui risquent de l'engloutir sans complexe en ne vous laissant qu'un malheureux morceau !!!!

vendredi 22 juillet 2011

Deuxième carnet de voyage en Irlande : Les monts Wicklow

Après les balades au coeur de Dublin et l'animation de Temple Bar, il est temps de quitter la ville et son tumulte. La voiture de location nous attend. Les Dublinois sont encore endormis et c'est tant mieux car il faut tout d'abord s'habituer au fait qu'ici, on roule à gauche !!!  Il faut ensuite impérativement apprendre à conduire "comme un Irlandais"car les routes sont étroites (vraiment très étroites),  les voitures d'en face sont souvent bien plus grosses que notre petite voiture de location, et puis (autant  le dire) ça roule vite !!! Et tout cela dans la joie et la bonne humeur !!! Parce qu'il y en aura toujours forcément un qui devra s'arrêter pour laisser passer l'autre. Mais que nous soyons celui qui s'arrête ou celui qui passe, nous avons toujours droit à un signe de la main, et très souvent à un sourire.

Monts Wicklow

Nous n'avons pas mis 50 kilomètres entre la capitale et nous... et c'est une autre Irlande qui s'offre à nous.   Nous avons emprunté une petite route, la R115, tracée par les Anglais pour mater les rebelles irlandais. Elle débute au sud de Dublin pour monter vers Sally Gap, un col balayé par les vents et redescend vers Laragh et ensuite Glendalough. Cette route est incontournable, magnifique ; elle nous plonge dans une nature intacte, hors du temps. Ce sont des paysages d'une beauté intense, aux collines brunes et vertes, désolées, inhabitées, parsemées de petits lochs bleus et de petits ruisseaux dont les eaux ont la couleur de la Guiness. Et c'est là, sur une ancienne petite route militaire, au milieu des Monts Wicklow que mon coeur est emporté et irrévocablement conquis.


Il y a des paysage sur Terre qui provoque en nous des sentiments d'émerveillement. Nous nous croirions sur une terre de légende, un endroit où le temps s'est suspendu au milieu des tourbières et de la bruyère.  Ici, seule l'asphalte de la route nous indique que nous sommes au XXIe siècle.  C'est comme si ce petit bout d'Irlande n'appartenait qu'à nous car ce jour-là, la route est à nous et à nous seuls. Nous ne croisons personne. On s'arrête, le temps de fixer sur la rétine ces paysages sublimes et de prendre quelques photos.


Perdu au milieu des montagnes, la "vallée des deux lacs" nous attire comme elle a attiré Saint Kevin au VIe siècle. Ce pieux ermite est à l'origine d'une grande et glorieuse cité monastique , Glendalough, qui rayonna pendant plus de 600 ans. A notre arrivée, nous remarquons tout de suite la Tour du Solstice, une tour-clocher en granit de 30 mètre de haut. Elle servait de repère aux voyageurs égarés dans la brume, de tour de guet, mais aussi de refuge car on y accédait par une porte située à trois mètre au-dessus du sol à l'aide d'une échelle. Nous admirons aussi l'église de Saint Kevin construite toute en pierre.

Glendalough : la tour du Solstice et l'église de Saint Kevin

Autour de Glendalough, s'étend le Wicklow Mountains National Park. Un paradis pour les promeneurs que nous sommes !
Nous prenons le temps de nous balader. Les gens nous saluent à chaque rencontre comme si nous étions voisins depuis toujours. Les eaux du Upper lake nous enchantent. Et encore une fois, nous n'avons plus envie de quitter ce lieu si romantique. J'imagine que cela fait partie du charme de l'Irlande : à chaque étape, on n'a plus envie de partir.

The Upper Lake

Cependant, nous quittons quelques heures Glendalough pour notre petit garçon. Nous lui avons promis une belle surprise : rien de moins que la plus haute cascade d'Irlande qui dégringole sur plus de 120 mètres. Les chutes de Powerscourt sont exceptionnelles, tout comme le site qui est très agréable pour un déjeuner sur l'herbe. On étend la couverture et on profite du spectacle de la nature...

Powercourt Waterfall
Pour satisfaire notre estomac, nous avons dîné au Glendalough Hotel. Mon mari et moi avons opté pour le menu "très canard" : en entrée, une mousse de canard au cognac, des toasts briochés et un petit chutney tout à fait délicieux ; un magret de canard à l'orange pour le plat servi avec une poêlée de légumes ; et pour le dessert une part de tarte aux noix de pécan (sans canard) et une boule de glace au miel. Les plats sont simples mais bien servis. La cuisson du magret était parfaite et j'avoue que la sauce à l'orange ne m'a pas laissée indifférente. Et une mention spéciale pour la glace au miel qui était délicieuse. Le personnel est d'une grande gentillesse et très soucieux de notre confort.

Tarte au noix de pécan et sa glace au miel

Pour terminer, je dirai encore ceci : c'est une région magnifique où sont concentrées toutes les couleurs de l'Irlande. On y aperçoit des collines nues ou recouvertes de bruyères, des forêts, des lacs, des cascades. Chaque chemin emprunté nous offre un paysage merveilleux. Nous redevenons des enfants au milieu d'un décor de conte de fée. On imagine facilement un chevalier croiser notre route. Pour ceux qui n'ont pas le temps de découvrir toute l'Irlande et qui ne prévoient qu'un city trip , essayer de louer une voiture pour un jour, sillonnez la R115, et revenez avec des souvenirs plein la tête...

A suivre....

lundi 18 juillet 2011

Vitello Tonnato

La météo ne gâte pas la Belgique ces derniers jours... Alors mettons un peu de soleil dans nos assiettes !!! Cap vers le sud avec ce classique de la gastronomie italienne.

Ingrédients (pour 3 à 4 personnes) :

1 rôti de veau de 650 g
1 carotte
1 blanc de poireau
1 oignon
1 clou de girofle
3 càs de fond de veau en poudre
1 jaune d'oeuf
1 bouquet garni (persil, thym, laurier)
1 càc de moutarde
150 mL d'huile d'olive
250 g de thon au naturel
1 càs de jus de citron
quelques branches de thym frais
2 à 3 càc de câpres
50 de parmesan en copeaux
Sel, poivre


Pelez et coupez en tronçons la carotte. Coupez également le blanc de poireau. Pelez l'oignon et plantez-y le clou de girofle.
Dans une cocotte, faites bouillir 3 litres d'eau. Ajoutez les morceaux de carottes et de poireaux, l'oignon, le bouquet garni, ainsi que les 3 cuillères à soupe de fond de veau. Plongez le veau, baissez le feu et faites frémir pendant une heure. Eteignez alors le feu, couvrez la cocotte et laissez le veau refroidir dans le bouillon pendant 6 heures.
Egouttez la viande et réservez-la. Filtrez le bouillon et gardez 150 mL.
Egouttez le thon et mixez-le.
Dans un bol, déposez le jaune d'oeuf et la moutarde. Salez et poivrez. Commencez à fouetter vigoureusement et incorporez petit à petit l'huile d'olive et obtenez une mayonnaise bien ferme.  Ajoutez le thon réduit en poudre, le jus de citron et les 150 mL de bouillon réservé. Mélangez bien pour obtenir une sauce fluide.
Coupez le veau en fines tranches et placez-les sur un plat de service. Nappez de quelques cuillères à soupe de sauce. Décorez avec des câpres, les copeaux de parmesan et les branches de thym.
Servez le reste de la sauce sur le côté. Et n'oubliez pas un bon vin blanc pour accompagner.

dimanche 17 juillet 2011

Petits clafoutis à la nectarine

Je ne vous ai pas caché mon amour pour les nectarines. Voici encore un petit dessert classique vite fait bien fait...

Ingrédients (pour 5 personnes)

1 kg de nectarines jaunes
500 mL de lait
100 g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
90 g de farine
2 oeufs
un peu de beurre
5 c à s de sucre de canne roux.
une pincée de sel

Préchauffez le four sur 200°C

Faites tiédir le lait.
Dans un grand bol, mélangez le sucre, le sucre vanillé et la farine. Ajoutez une petite pincée de sel. Incorporez le lait tiède au mélange tout en fouettant.
Beurrez 5 petits plats allant au four (j'ai utilisé des plats en terre cuite d'environ 15 cm de diamètre). Pelez et coupez en gros morceaux les nectarines et répartissez-les dans les plats. Ajoutez la préparation au lait. Saupoudrez 1 cuillère à soupe de sucre de canne sur chaque plat et enfournez pour 30 minutes à 200°C.


Servez les clafoutis tièdes et n'hésitez pas à ajouter une boule de glace vanille.

vendredi 15 juillet 2011

Premier carnet de voyage en Irlande : Dublin

L'Irlande est un pays incroyable. Il ne m'aura pas fallu une heure sur son sol pour être éblouie, émerveillée, fascinée. Je ne sais pas vous expliquer ce véritable coup de foudre, mais l'Irlande m'a emportée à travers ses paysages, son histoire, l'accueil et la gentillesse de ses habitants. Je sais que la météo est capricieuse là-bas, qu'il y a la pluie, et qu'il fait un peu froid. Mais entre deux crachins, il y a ce ciel exceptionnel : des rayons de soleil qui percent soudainement les nuages, des arcs-en-ciel au milieu des vallées, de la brume qui se déchire autour des collines.

Dublin, c'est la porte d'entrée de l'Irlande. Dublin ou Baile Atha Cliath. Ah oui, dès votre arrivée à l'aéroport, vous découvrez cette langue étrange, venue du fin fond des âges : le Gaélique. Cela signifie "ville du gué aux claies". Elle fut baptisée ainsi par les Celtes installés au bord de la Liffey que l'on franchissait facilement à gué. Dubh Linn (la "mare noire") était sans doute un quartier de la ville.

Promenade au bord de la Liffey

Aujourd'hui, Dublin est séparée en deux par les eaux de la Liffey : la rive nord est plus populaire avec des grandes artères commerçantes et des monuments civils ; la rive sud possède les monuments les plus anciens, l'université, le quartier géorgien et ses belles demeures, Grafton Street et ses boutiques.

Christchurch Cathedral

Maisons Géorgiennes
Avant de s'aventurer dans la "verte Erin", il faut prendre le temps de découvrir cette capitale, déambuler dans ses rues et ses petits squares verdoyants, boire une stout et écouter de la musique dans Temple Bar, et s'émerveiller dans la "Old Library" du Trinity College. Et si vous vous perdez, il y aura toujours quelqu'un pour vous indiquer le chemin et par la même occasion, vous raconter un petit bout d'histoire.



Temple Bar, c'est le quartier à ne pas manquer. Le nom du quartier vient de William Temple, un recteur de Trinity college qui y construisit une maison. C'était à l'origine un quartier des artisans réputé à l'époque pour être dangereux la  nuit. Mais aujourd'hui, c'est un endroit animé où l'on peut flâner tranquillement, prendre un verre, manger dans un resto branché et écouter de la musique. Au détour des ruelles, on peut entendre la douce ballade d'une jolie rouquine ou la voix plus "rock" d'un jeune Irlandais.


C'est d'ailleurs dans ce quartier que je vous propose un restaurant bien sympathique, à condition de bien vouloir vous plonger dans la gastronomie irlandaise : Le Gallagher's Boxty House. C'est une décoration rustique et des belles cheminées qui vous attendent à l'intérieur. La salle est remplie de grandes tables où c'est l'occasion de discuter avec des gens venus d'ailleurs. Nous y avons joyeusement rencontré un jeune couple de Français qui revenait du Connemara. Nous y avons échangé nos impressions, nos souvenirs de voyages.

Au menu, je vous recommande pour l'entrée "the seafood atlantic chowder". C'est une soupe de fruit de mer, de saumon et de beaux légumes. Elle est accompagnée d'une tranche de "soda bread" et de beurre irlandais. Rien que l'entrée vous régale et vous cale aussi. Elle est franchement copieuse et bien fournie en fruits de mer.  Si vous vous attendez à n'avoir qu'une moule ou qu'une crevette dans l'assiette, c'est raté.
En plat, j'ai tenté "the gaelic boxty". La boxty, c'est une crêpe de pomme de terre. Je m'attendais à quelque chose de lourd comme un énorme rosty mais j'ai trouvé une magnifique crêpe fine accompagnée d'un steak irlandais absolument divin avec des champignons et une sauce au whiskey et au poivre noir. La maison propose des boxtys avec du poulet, du poisson, ou encore de l'agneau. Mon mari a choisi un aiglefin fumé et poché dans du lait, servi avec une purée et un oeuf poché.
Et si je dois vous recommander un dessert là-bas, il n'y en aurait qu'un. Je le mets au-dessus des autres parce qu'il est simplement à tomber : le cheesecake au Bailey's et sa compote de fruits. Une pure merveille. Mon mari a goûté une meringue à la crème de chocolat et de cognac et son coulis à la framboise. Excellent aussi mais mon coup de coeur reste définitivement sur le cheesecake.
Pour un menu (entrée-plat-dessert), comptez 30 euros/ personnes avec les boissons (une bonne bulmers par exemple). Et croyez-moi, lorsque vous sortez de là, vous n'avez plus faim !!!!

A suivre....

mardi 12 juillet 2011

Gelée de Mirabelles (du verger de mon Papa)

La nature est quelque peu à l'avance cette année....

Mon papa possède un beau mirabellier dans le fond de son jardin. Généralement on profite de sa récolte en août.  Ce sont des mirabelles rouges, mais elles sont tout aussi délicieuses que les jaunes. Quelle ne fut pas ma surprise samedi, en passant chez mes parents, de découvrir plus de 4 kilos de mirabelles qui m'attendaient sagement. Je n'avais pas encore pensé à des recettes à base de mirabelles mais j'avais déjà dans l'idée de me lancer dans des confitures. Et puis je me suis décidée pour tenter l'exercice périlleux de faire une gelée. Je n'ai malheureusement ni extracteur de jus, ni thermomètre à sucre (il faudra que je demande à Saint Nicolas ou à Père Noël), mais j'avais bien réussi la gelée de rhubarbe il y a quelques semaines. Pour ma première tentative avec les mirabelles, j'ai préféré voir petit et je n'ai travaillé que sur 1,2 kg. Et la gelée a pris, et elle est délicieuse. Et je trouve sa couleur "rouge coquelicot" vraiment jolie. Par contre, malgré la quantité utilisée au départ, je n'ai obtenu qu'un seul pot de gelée.


Ingrédients (pour 1 pot de 250g)

1,2 kg de mirabelles
Sucre gélifiant (pour le poids, voire ci-dessous)
le jus de 1/2 citron

Lavez bien les mirabelles. Déposez-les dans une casserole. Pas besoin de les dénoyauter ou de les peler. Couvrez-les d'eau (de préférence minérale). Chauffez la casserole sur feu vif et une fois l'ébullition atteinte, réduisez le feu pour obtenir un léger frémissement. Comptez alors 20 minutes de cuisson. Pendant ce temps, la peau des mirabelles va "éclater". 
Eliminez l'eau et versez les mirabelles dans une étamine placée au dessus d'un grand bol. Pressez les mirabelles à l'aide d'un écumoire pour extraire le jus et récoltez-le dans le grand bol. Laissez s'écouler le jus pendant deux heures en remuant ce qu'il reste des mirabelles dans l'étamine de temps en temps.
Le jus obtenu doit être limpide. Sinon, filtrez-le. Pesez ensuite le jus récolté. Comptez alors 75% du poids du jus de mirabelles pour calculer la quantité de sucre gélifiant à ajouter (soit pour 100 g de jus obtenu, vous devez ajouter 75 g de sucre gélifiant). 
Pressez le demi citron.

Dans une casserole, mélangez le jus de mirabelle, le sucre gélifiant et le jus de citron. Pensez à mettre une assiette au frais. Portez à ébullition la préparation. Baissez le feu et laissez frémir 8 minutes. Sortez l'assiette du frigo et faites-y tomber une goutte de votre préparation. Placez l'assiette à la verticale. La goutte doit à peine couler et se figer rapidement. Si ce n'est pas le cas, poursuivez la cuisson pendant une minute et refaites le test de l'assiette froide. Versez la gelée dans un pot (stérilisé au préalable), fermez et laissez refroidir sur l'envers.

Pour un premier test, c'est plutôt réussi. Ce premier pot est destiné à mon papa. Mais il me reste beaucoup de mirabelles pour contenter mon grand gourmand de mari et moi aussi d'ailleurs.

dimanche 10 juillet 2011

Tarte sablée aux myrtilles sauvages du Bois de Libin

Pour terminer la semaine en beauté, j'ai fait une petite tarte aux myrtilles. Souvenez-vous, j'ai ramené la semaine dernière deux belles boîtes de myrtilles cueillies par mes amis dans les Bois de Libin. (Laurent, Sabine, j'espère avoir bien écrit le nom des bois, moi qui écorche le nom des jolis petits villages ardennais !!!). Je vais sans doute encore me répéter : elles sont vraiment délicieuses.
Cela fait quelques mois que j'ai cette recette qui traîne dans mes armoires et voilà une bonne occasion de la tenter.




Ingrédients (pour 1 tarte de 6 personnes)

250 g de myrtilles
2 petits suisses
50 g de farine
75 g de poudre d'amande
75 g de sucre
2 oeufs
1 c à s de sucre impalpable
1 pâte sablée







Préchauffez le four à 180°C.
Dans un grand bol, mélangez le sucre avec les petits suisses. Incorporez les oeufs, la farine et la poudre d'amande.
Lavez bien les myrtilles et séchez-les délicatement sur du papier absorbant.

Recouvrez un moule à manqué de papier sulfurisé. Foncez le moule avec la pâte sablée. Enlevez l'excédent de pâte et coupez le papier sulfurisé en trop. Recouvrez de la préparation aux amandes et enfournez pour 30 minutes. Sortez la tarte du four. Recouvrez-la de myrtilles et à l'aide d'un tamis, saupoudrez de sucre impalpable. Prolongez la cuisson dans le four pendant 5 minutes.
Laissez refroidir, démoulez, et servez.

Voilà qui clôture ma semaine "myrtilles", et demain j'entame une nouvelle semaine avec des mirabelles : j'en ai plus de 4 kilos qui m'attendent....

samedi 9 juillet 2011

Rôti de Dindonneau au cidre normand

Mes parents me ramènent du confit de cidre quand ils vont visiter la Normandie. Et cette année j'ai été particulièrement gâtée. J'ai reçu 5 énormes pots provenant de 3 producteurs différents (les produits bios de Damien Lemasson, les Bruyères Carré, la Ferme de l'Hermitière.  Je vous propose donc une petite recette sympathique pour les petits dîners en famille du dimanche. Je ne peux que vous conseiller de passer quelques jours en Normandie, profiter de sa gastronomie, et acheter des produits bien de là-bas mais je vous rassure : il ne faut pas forcement aller jusqu'en France pour trouver ce précieux confit ; on le trouve dans certaines épiceries fines et on sait facilement le commander par internet. Ou alors, pour les plus courageux, on peut le faire sois-même !


Ingrédients (pour 4 personnes)

800 g de rôti de dindonneau
1 carotte
1 branche de céleri
1 oignon
30 g de margarine ou de beurre
100 g de confit de cidre
300 mL de cidre normand brut
100 mL de crème fraîche fluide (30% m.g.)
2 feuilles de lauriers
1 belle branche de thym
Sel, poivre






Préchauffez le four sur 200°C
Commencez par peler et émincer l'oignon et la carotte. Coupez en petits tronçon la branche de céleri.
Dans un plat allant au four, déposez le rôti de dindonneau. Salez et poivrez. Coupez la margarine (ou le beurre) en petites noisettes et parsemez-les un peu partout sur le rôti. Ajoutez les morceaux, d'oignon, de carotte et de céleri par dessus. Ajoutez le laurier et le thym dans le plat. Versez 100 mL de cidre sur le rôti et enfournez pour 45 minutes environ. Pendant les 20 premières minutes de cuisson, arrosez régulièrement le rôti avec le reste de cidre et pour les 25 minutes restantes avec le jus de cuisson.
A la fin de la cuisson, sortez le plat et réservez le rôti au chaud (sous une feuille d'aluminium). Récupérez les jus de cuisson et les légumes dans un grand poêlon. Faites réduire quelques minutes et ajoutez la confit de cidre. Laissez-le fondre et terminez la sauce en ajoutant la crème. Mélangez bien et portez à ébullition pour épaissir la sauce. Rectifier l'assaisonnement si nécessaire.
Tranchez le rôti débarrassé de son filet. et répartissez les tranches sur les assiettes. Nappez de sauce aux légumes et accompagnez de croquettes ou pommes noisettes.

Il faudra que je pense à d'autres petites recettes sympas pour écouler mon confit.... A suivre...

mercredi 6 juillet 2011

Muffins à la Myrtille

Ce dimanche, j'ai rendu visite à mon amie Sabine du côté de Tellin. Avec elle, c'est bonne humeur et fou rire garanti !!! Mais en plus de tous ces bons moments, elle m'a offert deux boîtes entières de myrtilles cueillies dans les bois de la région. Déjà ??? C'est année, c'est tôt mais je suppose que nous devons cela aux températures que connaît actuellement la Belgique. Et je peux vous dire qu'une chose : elles sont vraiment bonnes.  Je n'étais pas la seule à être heureuse ; mon grand loulou avait déjà dans la tête de me faire faire des muffins. Et puisque je ne peux (presque) rien lui refuser...
Pour donner plus de moelleux aux muffins, j'ai fait un petit tour par Stone Manor et j'ai acheté de la farine anglaise.



Ingrédients (pour 14 à 15 muffins):

125 g de farine
100 g de sucre
4 oeufs
125 g de beurre
1 càs de lait entier
1 sachet de baking powder (11g)
une pincée de sel
75 g de myrtille



Préchauffez le four sur 180°C (sur chaleur tournante si possible)
Cassez les oeufs et séparez les jaunes des blancs. Déposez les jaunes dans un grand bol et réservez les blancs. Ajoutez le sucre aux jaunes d'oeufs et fouettez vigoureusement ces deux ingrédients.
Faites fondre le beurre et ajoutez-le au mélange précédent et fouettez à nouveau. Faites de même avec le lait.
Dans un autre récipient, mélangez la farine et la baking powder. Tamisez-les et ajoutez-les petit à petit dans le grand bol. Mélangez.
Ajoutez une petite pincée de sel dans les blancs  d'oeufs. Montez les blancs en neige et incorporez-les à la pâte obtenue dans le grand bol. Terminez de mélanger tous les ingrédients présents dans le bol au batteur électrique.
Pour terminer, ajoutez la moitié des myrtilles et mélangez délicatement.
Dans des moules à muffins, déposez des caissettes de 5 cm de diamètre. Déposez de la pâte jusqu'au deux tiers de la caissette. Et enfournez pour 20 minutes. Au milieu du temps de cuisson, ajoutez dans chaque caissette un peu de myrtilles par dessus chaque muffin.
Enlevez chaque muffin des moules. Et laissez refroidir sur une grille.

dimanche 3 juillet 2011

Confiture de nectarines

Elle a la couleur du soleil ! Elle sent le Sud ! Et quand je la déguste, je me sens transportée en vacances...


Ingrédients (pour 4 à 5 pots moyens) :

1200 g de nectarines (pelées, dénoyautées et coupées en morceaux)
1 citron
400 g de sucre cristallisé
250 de sucre gélifiant spécial confiture

Comptez plus au moins deux kilos de nectarines à peler et dénoyauter pour obtenir 1200 grammes de morceaux.
Placez les morceaux de nectarines dans un grand saladier. Coupez le citron en deux et pressez la première moitié. Ajoutez le sucre cristallisé et le jus de citron sur les nectarines. Couvrez et placez au réfrigérateur pendant 6 heures. Pensez à remuer une fois par heure pour éviter que le sucre stagne dans le fond du saladier.



Versez dans une casserole, faites bouillir, mélangez et écumez. Baissez le feu ensuite et comptez 20 minutes de cuisson. Pendant ce temps pressez la seconde moitié du citron. Au bout des 20 minutes, ajoutez le jus de citron, le sucre gélifiant. Mélangez. Refaites bouillir et dès l'ébullition, comptez 5 minutes de cuisson. Testez la confiture à l'aide d'une assiette froide. Si la confiture est encore trop liquide, poursuivez la cuisson encore une minute. Répartissez aussitôt la confiture dans des pots (stérilisés au préalable), fermez et laissez refroidir sur l'envers. Entreposez les pots au frais et à l'abri de la lumière.

A déguster SANS modération.....

samedi 2 juillet 2011

Ravioles aux aubergines

Parlez-moi de pâtes et d'aubergines, et je vous demande : on mange quand ??? J'adore, j'adore, j'adore. Mais j'avais envie d'essayer autre chose que mon traditionnel gratin de pâtes aux aubergines. Et si je tentais des ravioles...  J'ai d'abord feuilleté "La Cuillère d'Argent" ; c'est un énorme bouquin, une bible  "pour ainsi dire" de la cuisine italienne. Pas de chance, pas de recette de ravioles d'aubergines. Mais internet est là pour me sauver !
Aujourd'hui encore, j'ai eu un petit marmiton pour me donner un coup de main. Mon petit loulou m'a aidé à faire la pâte !


Ingrédients pour la farce :

3 aubergines
300 g de haché de veau
1 gousse d'ail
3 C à S d'huile d'olive
Sel, poivre noir
100 g de parmesan (24 mois)
3 brins de persil plat
1 oeufs




Ingrédients pour la pâte
400 g de farine de blé type 00
4 oeufs


Ingrédients pour la sauce 
3 c à s d'huile d'olive
500 g de Passata
2 c à c d'herbes de Provence
3 c à c de sucre
1 gousse d'ail
Sel, poivre noir

Pelez les aubergines et coupez-les en petits dés.
Dans une sauteuse, faites chauffer 3 cuillères à soupe d'huile d'olive et ajoutez la viande et la gousse d'ail entière. Faites revenir la viande quelques instants et émiettez-la à l'aide d'une spatule en bois. Versez les cubes d'aubergines, une pincée de sel et du poivre noir. Laissez sur feu moyen à découvert pendant 30 minutes et remuez de temps en temps. Au début, on a l'impression que la sauteuse va déborder mais il faut laisser l'aubergine "fondre".
Coupez le feu et laissez refroidir. Jetez la gousse d'ail.  Pendant ce temps, enlevez les feuilles des 3 brins de persil plat et hachez-les. Râpez le morceau de parmesan. Ajoutez le persil et le parmesan dans la sauteuse. Cassez un oeuf et ajoutez-le aussi. Mélangez bien le tout. La farce est prête.

Préparez ensuite la pâte (voir le billet Pâte italienne : recette de base) mais vous ne la faites pas sécher. Vous utilisez directement les bandes de pâtes obtenues pour préparer les ravioles.
Déposez une première bande sur le plan de travail. Déposez des noisettes de farce à distance régulière. Déposez une seconde bande de pâte par dessus. Pincez les  2 bandes de pâtes avec les doigts au niveau des bords et au niveau des espaces entre les noisettes de farces. Coupez les ravioles avec une roulette crantée. (Si vous ne possédez pas cette roulette, coupez avec un emporte bien de 5 cm de diamètre et pincez les bords avec les doigts)

Emincez une gousse d'ail. Faites chauffez une poêle contenant 3 cuillères à soupe d'huile d'olive sur feu moyen . Ajoutez l'ail et faites le revenir quelques instants. Ajoutez la passata, les herbes de provence et le sucre. Salez et poivrez. Pendant que la sauce mijote, portez une grande casserole d'eau à ébullition. Ajoutez une pincée de sel et un peu d'huile d'olive et plongez les ravioles dans l'eau bouillante. Au bout de quelques minutes, quand les ravioles remontent à la surface, égouttez-les. Répartissez les ravioles dans les assiettes et nappez de sauce. Terminez l'assiette par quelques copeaux de parmesan et du basilic ciselé.

Maman, je sais ce que tu vas me dire !!! Je te promets que je te ferai goûter ça très bientôt !