mardi 29 novembre 2011

Cappuccino de cèpes

En cherchant des recettes de volailles farcies aux champignons, je tombe par hasard sur le blog "Papilles & pupilles". Quelques fois, en passant d'un lien à l'autre, on tombe sur une petite merveille. Rien à voir avec ce que je recherchais, mais en voyant ce cappuccino, j'ai littéralement craqué ! Anne avait elle-même pioché cette recette chez Mercotte. Une bien belle idée pour une petite verrine apéritive ou pour une entrée. Chez moi, c'est testé et approuvé par mon grand gourmand !

Ingrédients

45 g de cèpes séchées.
1 fenouil
1 poireau
300 g de champignons de Paris
2 cubes de bouillon de volaille
100 mL de crème fraîche 35 % m.g. + 200 mL pour la chantilly
2 càs d'huile d'olive

Préparation de l'arôme de cèpe

Pesez 35 g de cèpes séchées que vous déposez dans une casserole. Ajoutez un litre d'eau et laissez infuser pendant plusieurs heures.
Filtrez l'eau de trempage à travers un filtre à café. Vous pouvez récupérer les cèpes réhydratées pour une autre recette.
Reversez l'eau de trempage dans une casserole, chauffez à feu vif et faites réduire afin d'obtenir 50 mL de liquide. Ce précieux liquide sera votre arôme de cèpes.

Préparation de la poudre de cèpes 

Réduisez en poudre les 10 g restant de cèpes séchées à l'aide d'un blender. Réservez.


Préparation du velouté

Emincez le blanc du poireau ainsi que le fenouil. Coupez les champignons en 4. Faites dissoudre deux cubes de bouillon dans un litre d'eau très chaude.
Dans une casserole, faites revenir le poireau et le fenouil dans deux cuillères à soupe d'huile d'olive. Après quelques minutes, ajoutez les champignons. Mélangez une minute et arrosez du bouillon. Portez à ébullition (sur feu moyen) et comptez une demi heure de cuisson. Après ce laps de temps, versez le tout dans un blender, ajoutez les 50 mL d'arôme de cèpes et 100 mL de crème fraîche. Mixez le tout. Répartissez le velouté dans des verrines ou des grandes tasses à café.
Le velouté peut être préparer à l'avance. Au moment de servir, réchauffez-le et passez-le à nouveau au blender pour l'émulsionner.

Finition

Montez  de la crème fraîche bien froide en chantilly. Déposez cette chantilly à l'aide d'une poche à douille et saupoudrez d'une pincée de poudre de cèpes.

Je ne peux que vous souhaiter "bon appétit" ! Merci Anne et Mercotte !

dimanche 27 novembre 2011

Une petite gourmandise de Noël : le cougnou

Incontournable petit pain brioché des fêtes de fin d'année, mon grand gourmand l'adore, surtout au sucre. Je m'étais donc promis d'en préparer moi-même. J'ai trouvé la recette dans "la Bible de la Cuisine de grand-mère". Mais je me suis largement inspirée des conseils de préparation du blog "Le Pétrin", puisque Sandra a une recette assez similaire. 
A déguster avec un bon chocolat chaud au petit déjeuner !




Ingrédients (pour 4 cougnoux)

500 g de farine (T55)
180 mL de lait
100 g de beurre
2 oeufs
80 g de sucre
1/2 càc de sel
3 petites càc de levure boulangère sèche
1 jaune d'oeuf + 1 càc d'eau
garniture : sucres perlés, pépites de chococat, raisins secs.

Si vous utilisez du sucre perlé en garniture, vous pouvez diminuer la quantité de sucre à 50 g





Dans le bol d'un robot, versez le lait et les deux oeufs battus. Ajoutez le sel. Mélangez la farine avec la levure sèche et versez-les dans le bol en les tamisant à l'aide d'un chinois. Ajoutez aussi le sucre. Utilisez dans un premier temps "la feuille" sur le robot pour amalgamer les ingrédients ensemble. Un fois les ingrédients mélangés, remplacez "la feuille" par le crochet et pétrissez dix minutes. La pâte doit former une boule qui se détache des parois. 
Coupez le beurre en petits morceaux. Pendant que le robot continue de pétrir, ajoutez le beurre petit à petit. Continuez de pétrir pendant une quinzaine de minutes. La pâte doit être lisse et élastique. Si la pâte est trop collante, ajoutez un tout petit peu de farine (pas plus d'une cuillère à soupe). Couvrez d'un torchon et laissez lever 1H30.

Après ce délai, versez la pâte sur un plan de travail légèrement fariné. Divisez en 4 pâtons de poids égaux. Chaque pâton est lui-même divisé en 3 : 2 petites boules et une grande. Si vous désirez un cougnou nature, déposez les deux petits boules aux extrémités de la grande. 
Si vous désirez garnir le cougnou, aplatissez chaque boule de pâte, déposez la garniture de votre choix au centre. Repliez les bords de la pâte (comme une enveloppe) pour emprisonner votre garniture. Pétrissez un peu pour bien répartir et incorporer la garniture à la pâte. Déposez les petites boules de pâte aux extrémités de la grande. 
Placez les cougnoux préparés sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Déposez un torchon par-dessus et laissez reposer à nouveau pendant 1H30.

Préchauffez le four à 180°C
Mélangez un jaune d'oeuf avec une cuillère à café d'eau. Badigeonnez les cougnoux de cette préparation à l'aide d'un pinceau.
Enfournez pour 25 minutes en surveillant la fin de la cuisson pour obtenir une belle croûte dorée.
Faites refroidir sur une grille.




samedi 26 novembre 2011

Bounty "maison"

Dans mes souvenirs de petite fille, quand j'ouvrais le placard à "trésor" dans la cuisine, je trouvais toujours le paquet de "biscuits de papa" (qui sont en fait des Choco As) et de temps en temps il y avait un paquet de Bounty. Si mon papa avait l'habitude de tremper les premiers tous les matins dans son café, je le soupçonnais fortement de manger les deuxièmes en peu plus par gourmandise. Et si pendant quelques temps, je n'aimais pas la noix de coco (j'étais plutôt fan de Milky Way à 6 ans), j'ai fini par piquer discrètement un petit bounty de temps en temps !
Il y a quelques semaines, Sylf m'a offert un livre de recettes sur le nutella, le lait concentré, et la crème de marron. J'y ai trouvé la recette d'un bounty "maison" et j'ai donc immédiatement pensé à mon papa. 

Ingrédients :

100 g de chocolat noir culinaire
100 g de chocolat au lait
60 mL de crème fraîche (35% m.g.)
200 mL de lait concentré sucré
160 g de noix de coco râpée

Tapissez de film alimentaire un moule carré de 20 cm de côté. Personnellement, j'en ai trouvé un de 19 cm de côté et la dimension était parfaite pour les proportions écrites ci-dessus. Au-delà de 20 cm, vous risquez d'avoir des couches trop minces.
Coupez le chocolat noir en morceaux dans un bol. Ajoutez 30 mL de crème fraîche et faites fondre l'ensemble au micro-ondes 1 minute à plein puissance (entre 850 et 1000 W). Mélangez le chocolat fondu avec la crème pour obtenir une ganache bien lisse. Versez celle-ci dans le moule. Faites en sorte qu'elle tapisse bien tout le fond du moule. Placez le moule au réfrigérateur pendant 15 minutes pour faire durcir le chocolat.

Pendant ce temps, dans un grand bol, mélangez la noix de coco et le lait concentré sucré pour obtenir une pâte assez compacte. Ajoutez par dessus le chocolat durci. Aplatissez et égalisez la surface de la pâte de noix de coco avec le dos d'une cuillère à soupe.
Coupez le chocolat au lait dans un autre bol. Versez les derniers 30 mL de crème. Faites fondre au micro-ondes pendant 1 minute à pleine puissance. Mélangez également pour obtenir une ganache. Versez-la directement sur la noix de coco et égalisez la surface.
Placez au réfrigérateur pendant 12 heures au minimum (oui, je sais, cette étape est très cruelle).
Après ce laps de temps, découpez en petits rectangles et dégustez à l'heure du café.

Petite suggestion de mon papa : faire les deux ganaches au chocolat au lait... ou tout chocolat noir selon les amateurs en pourcentage de cacao !

samedi 19 novembre 2011

Confiture de piments

Envie d'agrémenter vos tartines au philadephia ??? J'ai une petite confiture pour vous.
Ou alors, n'avez-vous jamais présenté à l'apéro ces chips en forme de petit cornet avec du fromage de chèvre frais. Oui ? Vous trouviez cela addictif ? Ajoutez la confiture de piment par dessus et c'est pire !!! On ne s'en lasse pas, on ne sait même plus s'arrêter.
C'est une collègue qui a mangé cette petite merveille chez une amie colombienne. Elle m'en a parlé et je me suis lancée. Avec les piments forts, on retrouve de notes sucrées et piquantes et ensuite une chaleur vous monte jusqu'au nez et retombe aussi vite. Il n'y a pas le feu habituelle qui reste en bouche au point de se ruer sur un verre d'eau ou sur un morceau de pain. Mais vous pouvez tout à fait remplacer les piments forts par des piments doux.
Pour le choix des piments forts, prenez-les d'assez gros calibres (ces piments sont courts et gros) et évitez les piments tout fins que l'on trouve facilement. Dernier petit conseil : rouge ou vert, peu importe. Mais ne mélangez pas des piments de couleurs différentes au risque d'obtenir une confiture avec une drôle de couleur.


Ingrédients (pour environ 3 pots de 265 g)

1 kg de piment (environ)
sucre
2 càs de vinaigre de cidre

Coupez les piments en deux dans le sens de la longueur. Epépinez, enlevez les parties blanches, et coupez les piments en morceaux. Pesez la quantité de piments obtenue. Pour obtenir le poids en sucre que vous devez ajoutez, comptez les 3/4 du poids en piment. Par exemple, si votre poids en morceaux de piments est de 800 g, vous devrez ajoutez 600 g de sucre. Versez les piments dans une casserole et saupoudrez de sucre. Ajoutez les deux cuillères à soupe de vinaigre de cidre. Mélangez et laissez macérer deux heures à température ambiante.




Faites chauffer la casserole sur feu moyen à vif pour atteindre l'ébullition. Une fois l'ébullition atteinte, baissez légèrement le feu et comptez 20 minutes de cuisson.
A l'aide d'un mixeur plongeur, réduisez les morceaux de piment en purée. Répartissez alors la confiture dans des pots (stérilisés au préalable), fermez les pots et laissez-les reforidir sur l'envers. Conservez la confiture à l'abri de la lumière jusqu'à l'ouverture du pot.

Sur une tranche de pain complet tartiné de philadelphia , c'est franchement délicieux.
A l'apéro, déposez une belle cuillère à soupe sur un fromage de chèvre frais. Dégustez avec des chips en forme de petit cornet.

jeudi 17 novembre 2011

Risotto à la crème de pâtisson

J'ai toujours regarder les pâtissons avec curiosité. Je n'en avais jamais mangé et fatalement jamais cuisiné. Aucune idée du goût, aucune idée de la texture ! Jusqu'à ce jour... puisqu'une collègue de mon mari m'a offert des pâtissons (je la remercie d'ailleurs énormément). Quand j'ai eu en ma possession ces "étranges" légumes, je me suis demandée comment j'allais les cuisiner. Je n'ai pas eu besoin de beaucoup chercher car mon grand gourmand de mari avait déjà en sa possession un recette trouvée sur le net. Quand j'ai vu que cette recette provenait du blog "Savoirs et Saveurs", je n'ai pas hésité une seconde. Il n'y avait plus qu'à attraper ma cuillère en bois et touiller, touiller, touiller...



Ingrédients (pour 2 personnes)

1 pâtisson (d'environ 500g)
3 càs de crème semi épaisse
140 g de riz Arborio
1 petit oignon rouge
160 g de courgette
200 mL de vin blanc sec
150 mL d'eau
1/3 de cube de bouillon de légumes
15 g de beurre demi sel  + 5 g pour la fin de la recette
1 càs d'huile d'olive (extra vierge)
15 g de parmesan en bloc
Sel, poivre
(2 tranches de saumon fumé)



Préparation de la crème de pâtisson

Remplissez à moitié une casserole avec de l'eau et portez cette dernière à ébullition. Une fois l'ébullition atteinte, déposez le pâtisson dans l'eau et faites le cuire 15 bonnes minutes. Après ce délai, égouttez-le et laissez-le refroidir. Découpez délicatement le dessus du pâtisson. Prélevez la chair du pâtisson à l'aide d'une cuillère. Personnellement, j'ai utilisé une cuillère à melon, très pratique pour récupérer la chair d'un fruit ou d'un légume sans endommager sa peau. Réservez le pâtisson évidé ainsi que le petit chapeau. Vous devez récolter 160 g de chair. Versez cette chair dans le bol d'un blender, ajoutez les trois cuillères à soupe de crème, salez et poivrez. Mixez jusqu'à l'obtention d'une crème bien lisse.

Préparation du risotto

Lavez les courgettes et râpez-les finement. Réservez.
Faites dissoudre le tiers d'un cube de bouillon de légumes dans de l'eau très chaude. Réservez.
Epluchez et hachez l'oignon rouge. Dans une poêle à fond épais sur feu moyen à vif, faites fondre 15 g de beurre avec une cuillère à soupe d'huile d'olive. Déposez l'oignon et faites le revenir jusqu'à ce qu'il devienne transparent. Ajoutez ensuite le riz, remuez-le avec une grosse cuillère en bois et laissez le cuire pendant une minute. Les grains de riz doivent devenir nacrés.
Et maintenant, c'est parti pour le "touillage" ! Ajoutez le vin, et laissez-le s'évaporer. Baissez ensuite légèrement le feu. Ajoutez les courgettes râpées et mélangez bien. Ajoutez une louche (environ 25 mL) de bouillon. Comptez alors 10 minutes de cuisson à partir de ce moment. Pendant ces dix minutes, dès que le bouillon est absorbé, ajoutez une nouvelle louche de bouillon. Remuez très souvent. Après ces dix minutes de cuisson, ajoutez la crème de pâtisson au risotto, remuez et ajoutez encore une louche de bouillon. (Pour moi, c'était la toute dernière louche possible). Continuez à remuer et comptez encore 8 à 10 minutes de cuisson.
Otez ensuite la casserole du feu, incorporez 5 g de beurre demi sel au risotto et enfin râpez par-dessus le parmesan. Mélangez.
Vous pouvez ajouter quelques morceaux de saumon fumé au risotto.
Dressez le risotto dans le pâtisson évidé et recouvrez du chapeau. Servez sans attendre.

mardi 15 novembre 2011

Fluffy pancakes

Que faire au petit déjeuner pour réconforter un petit loulou malade ??? 
Des pancakes bien sûr ! 
Mais pas de lait fermenté dans mon frigo ! Quelle tête de linotte je suis. Bonne chance pour en trouver le dimanche matin au aurore ! Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Heureusement, le blog cakes in the city a sauvé mon dimanche matin. Du lait entier, j'en ai toujours de réserve. Les autres ingrédients habituels et le tour est joué ! 

Ingrédients

300 g de farine
50 g de sucre
2 sachets de baking powder (levure chimique)
50 g de beurre
50 g de beurre
350 mL de lait entier

Dans un grand bol, mélangez la farine avec le sucre et la levure chimique.
Faites tiédir le lait dans un poêlon. Ajoutez le beurre dans le poêlon et faites le fondre dans le lait tiède.
Ajoutez le mélange beurre/lait dans le grand bol. Battez les oeufs dans un petit bol et incorporez-les dans le grand bol. Mélangez le tout pour obtenir une préparation homogène. 


Camille conseille de n'utiliser qu'un fouet à main (surtout pas de batteur électrique) et de ne pas trop mélanger dès que tous les ingrédients se sont "amalgamés".
Laisser reposer 30 minutes.
Dans une poêle bien beurrée et chauffée à feu moyen, déposez une petite louche (environ 25 mL) de pâte. Laissez cuire et lorsque des bulles commencent à crever sur la surface du pancake, retournez-le. Laissez alors dorer l'autre face un bonne minute et servez sans attendre. Pour moi, ce sera nappé avec plein de sirop d'érable (évidemment) !!!

samedi 12 novembre 2011

Les coups de fourchette de Sylf et Steph #2 : le Rachel


En ballade dans le centre de Bruxelles, non loin de la Grand-Place , vous trouverez le Rachel. Depuis la rue, vous ne verrez qu'une façade très sobre, assez discrète au risque de passer à côté et pourtant, il y a au moins trois bonnes raisons d'oser franchir la porte : le décor intérieur, l'accueil, et surtout un des meilleurs cheesecake de Bruxelles ! 
En entendant parler de ce dernier, c'est Sylf qui, en attisant ma curiosité et surtout ma gourmandise, m'a rapidement convaincue de faire un petit tour du côté de la rue du Marché au Charbon.



Entrer dans le Rachel, c'est faire un bond dans le temps, découvrir l'univers décalé et "kitchissime" des  décennies précédentes : rubix cubes sur les tables, théière et vieilles lampes sur les étagères, et même une peluche Bisounours (qui me rappelle mon enfance). Et finalement, chaque  élément de décor, du petit cactus jusqu'à la boîte à biscuit en fer à l'effigie de la famille royale, a su trouver sa place pour former un tout harmonieux. C'est coquet et rigolo !





Mais que mange-t-on au Rachel ??? Rien de moins qu'un mythique bagel ! Ce sont ces fameux petit pain en forme de gros anneau d'origine juive. Importés directement des Etats-Unis, ils ont chacun leur petit prénom sur la carte : le "Steve", le "Tracy", le  "Dona", ou encore le "Xena". Personnellement, j'ai fait la grande gourmande : j'ai jeté mon dévolu sur le "Rachel" : un bagel sur trois niveaux avec poulet, bacon artisanal, oeufs sur le plat, mayo, moutarde, et salade. Autant vous dire que j'ai fait une de ces têtes en le voyant arriver ! Sylf a été plus raisonnable en choisissant le "Nicole" (guacamole, poulet, coriandre fraîche et concombre). Nous nous sommes tout simplement régalées, transportées le temps du repas dans un "tea room" branché de NY !


A la carte, il y a aussi des salades, des omelettes, et des hamburgers, tous portant leur petit nom car à l'instar du décor, le menu est tout aussi original ! Il me tarde d'une fois essayer le "Patsy Stone Brunch" le week-end !!!
Et pour tout ceux venus juste boire un verre, parmi les boissons habituelles, il y a une sélection de thés et d'infusions pour les amateurs, des jus de fruit dont le fameux "anti-oxydant Rachel", ou encore des milkshake au 4 ingrédients secrets. 
Mais la merveille des merveilles, c'est le cheesecake de la maison. Nous avons eu la chance exceptionnelle de pouvoir y goûter en semaine alors qu'il n'est servi que le week-end. Ce cheesecake est un parfait équilibre entre l'onctuosité de la crème au fromage et le craquant de la base en biscuit. Dès la première bouchée, c'est l'extase ! Même après l'énorme bagel que nous venions d'engouffrer, nous ne pouvions que succomber quand les assiettes à dessert ont atterri sur notre table, et nous avons trouvé immédiatement une petite place dans nos estomacs déjà fort rassasiés.



Enfin, je terminerai ce coup fourchette par ceci : le Rachel a un âme. Tout comme le décor ou le menu, le gérant et le cuistot qui tiennent ce tea-room sont tous les deux adorables, accueillants, charmants, et surtout très drôles. Ils insufflent la bonne humeur dans ce lieu et pour moi, c'est le petit plus qui fait toute la différence ! Je regrette de ne pas connaître leur prénom mais je les remercie pour cet excellent moment !


Rachel 
Rue du Marché au Charbon 100
1000 Bruxelles

dimanche 6 novembre 2011

Chutney de figues

L'odeur d'une confiture ou d'un chutney en préparation... quel bonheur ! Moi, ça me remonte le moral à tous les coups.

Ce n'est pas tout ça, les petits amis, mais je commence tout doucement à penser à mon menu de Noël. Oui, je sais, c'est encore loin. Mais il y a quelques petites choses à préparer à l'avance comme ce petit chutney qui accompagnera très bien les petites bouchées au foie gras par exemple ! Il paraît aussi qu'il se marie bien avec le fromage à raclette.  Trouvée dans mon magazine de cuisine favori, c'est une recette simple et qui ne demande pas beaucoup de votre temps. 


Ingrédients (pour 2 pots)

400 g de figues fraîches mûres
1 gros oignon rouge
1 gousse d'ail
1 càc de purée de piment (Sambal oelek)
50 g de sucre roux
10 feuilles de basilic
30 g de vinaigre de cidre
200 mL d'eau


Pelez l'oignon et coupez-le en quartiers et ensuite coupez chaque quartier en deux. Détachez bien chaque lamelle.
Pelez l'ail. Coupez la gousse en deux, éliminez le germe. Hachez le reste.
Coupez les figues en morceaux (pas besoin de les peler !)
Mettez l'oignon rouge, l'ail et les figues dans une casserole.
Ajoutez-y une cuillère à café de purée de piment, le sucre roux.
Ciselez le basilic et ajoutez-le dans le casserole. Et enfin, arrosez de vinaigre de cidre et d'eau.


Placez la casserole sur feu moyen et arrivez doucement à ébullition. Comptez alors 25 minutes de cuisson toujours sur feu modéré, en remuant très souvent. Si votre chutney est encore trop liquide, poursuivez la cuisson encore quelques minutes.
Transvaser le chutney dans des pots. Laissez-les refroidir et conservez-les au frigo (où ils peuvent tenir plusieurs semaines).

samedi 5 novembre 2011

Quiche au cheddar & cresson

C'est l'histoire d'un plantage... Et oui, ça arrive !!! Mais je parlerai ici d'un plantage "visuel" car du point de vue gustatif, c'était plutôt une réussite. J'ai toujours rêvé de cuisiner une quiche à la croûte croustillante mais dont la préparation aux oeufs serait crémeuse. Il y a un fromager près de chez moi qui vend des quiches exactement comme ça et elles m'ont toujours donné envie de pouvoir le faire dans ma propre cuisine.
Et dans le numéro du mois d'avril de mon magazine de cuisine favori, il y avait tout un article consacré à Catherine Kluger, une ancienne avocate qui connaît un véritable succès à Paris avec des tartes "maison" salées et sucrées. Elle y confie tous ses petits trucs et astuces pour réussir une quiche. Hier, j'ai voulu suivre ses conseils à la lettre mais voilà, j'ai été distraite et j'ai tapissé de papier sulfurisé tout mon moule au lieu d'en poser juste dans le fond et de beurrer les côtés ; j'ai donc eu un mal fou à foncer correctement la pâte. Bref la croûte de ma quiche est moche et elle s'est même fissurée à un endroit. Dans l'article, il préconise un cercle à pâtisserie beurré de 22 cm de diamètre posée sur une plaque à pâtisserie qui elle seule est recouverte de papier sulfurisé ; moi, j'ai utilisé un vieux moule à charnière que je n'avais certainement plus ressorti depuis des années ! Pour les autres conseils, je les ai bien suivis (tout de même!).  Et le résultat, c'est une quiche toute moche mais tellement délicieuse !
En attendant, sur ma liste pour Père Noël cette année : un cercle à pâtisserie de 22 cm....


Ingrédients :

- pour la pâte :
200 g de farine T45 (farine fluide Francine)
90 g de beurre très froid
2 oeuf
2 càs d'eau froide
1 pincée de sel
1 boîte de gros haricots secs (pour la cuisson à blanc)

- pour la préparation aux oeufs
3 oeufs
100 mL de crème fraîche à 35%
300 ml de lait
150 g de cheddar
1 petite botte de cresson
4 tranches de lard fumé ou de bacon
Sel, poivre


Préparer la pâte :
Dans un saladier, déposez la farine. Coupez le beurre très froid en petit morceaux et ajoutez-les à la farine, ainsi qu'une pincée de sel. Mélangez le tout du bout des doigts pour obtenir une sorte de sable.
Dans un bol, battez un oeuf avec 2 cuillères à soupe d'eau froide et incorporez au sable. Mélangez et travaillez ensuite la pâte du plat de la main pour obtenir un appareil bien homogène. Rassemblez la pâte en une seule boule et emballez-la dans du papier film. Laissez la boule de pâte au moins 1 heure au frigo.
Beurrez un cercle à pâtisserie de 22 cm et posez-le sur une plaque de pâtisserie recouverte de papier sulfurisé. (C'est donc à cette étape que je me suis furieusement plantée !!!)
Déballez la boule de pâte et tapez-la avec le rouleau à pâtisserie pour commencer à l'aplatir. Ensuite étalez-la pour obtenir un disque plus large que votre moule. Piquez la pâte avec une fourchette. Déposez alors la pâte dans le cercle et collez-la bien aux parois. Coupez l'excédent de pâte.  Réservez au frigo au moins 30 minutes.
Préchauffez le four sur 160°C.
Découpez un morceau de papier sulfurisé et posez-le sur la pâte. Videz par dessus un paquet de gros haricots secs et enfournez pour 30 minutes.
Sortez le fond de tarte  et éliminez les haricots et le papier. Battez l'autre oeuf et à l'aide d'un pinceau, badigeonnez toute la surface de votre fond de tarte avec l'oeuf battu. Enfournez à nouveau pour 3 minutes. Cela aura le mérite d'imperméabiliser votre pâte !

Préparez la garniture :

Gardez votre four préchauffez à 160°C.
Equeutez et rincez plusieurs fois les feuilles de cresson. Epongez-les et émincez-les grossièrement. Déposez-les morceaux de cresson sur le fond de tarte. Coupez également les tranches de lard en grand morceaux. Déposez-les également sur le fond de tarte.
Râpez le cheddar.
Dans un saladier, cassez les oeufs et battez-les avec la crème et le lait. Fouettez énergiquement. Salez et poivrez. Ajoutez le cheddar à cette préparation.
Versez le tout sur le fond de tarte.
Enfournez pour 45 minutes.

Servez sans attendre.

mercredi 2 novembre 2011

Hopdog : redécouvrir le hot dog à Bruxelles...

Quelle est l'image que nous avons tous du hot dog ?

On imagine la petite carriole au pied des gratte-ciels américains, un pain tout mou, une saucisse bien chimique, et une tonne de moutarde et de ketchup...

A Bruxelles, deux copains d'école ont décidé de balayer la mauvaise réputation de ce snack typiquement américain. En plaquant leur ancienne carrière , Samuel et Chady se sont lancés dans le pari risqué de revisiter le concept à leur manière. Ils espèrent ainsi faire connaître une enseigne directement liée aux hot-dogs sortis de leurs imaginations. Et pourquoi pas...


Leur premier comptoir est situé rue de Fripier, un lieu très fréquenté. Il suffit de commander et d'emporter. Avec Sylf, en promenade dans Bruxelles, on a eu envie de tenter l'expérience. Ici, exit le pain mou sans goût et bienvenue à différentes sortes de petits pains croustillants cuits sur place : blanc, gris, multi-céréales,... Des sauces maisons originales faites "maison" remplacent le ketchup et la moutarde. Les saucisses à la volaille sont goûteuses et enfin le sempiternel choux est remplacé par des jets de légumes. Personnellement, j'ai goûté le "sweet honey" et les oignons caramélisés et la sauce miel moutarde ne m'ont pas laissé indifférente. Bref, leurs "hop dogs" se déclinent de multiples manières et certaines sont très originales. Je trouve aussi très sympathique de proposer un "hop dog" de saison et qui varie donc au fil des mois.
Et comme tout snack, ils proposent quelques petits desserts : des mini gaufres et des mini cakes aux pommes tout aussi "maison", et depuis peu des glaces artisanales dont le parfum est une association entre un fruit et une épice. Enfin pour les amateurs du bio, il y a même quelques boissons pétillantes portant ce label. J'ai eu l'occasion de goûter celle à l'orange. Franchement elle était très bonne et elle m'a fait pensé à une autre marque très connue.


Ce sympathique "take away" m'a convaincue. Comme quoi, avec une dose de créativité on peut transformer un incontournable en-cas  "fast food" en  quelque chose de différent, d'un peu plus sain, et d'un peu plus savoureux. Je souhaite à Samuel et Chady, bien sympathiques tous les deux derrière leur comptoir, de réussir leur pari et qui sait, d'en ouvrir bien d'autres  !!!

mardi 1 novembre 2011

Velouté "express" châtaignes & potiron

Ayant un potiron de plus de deux kilos dans mon frigo et après avoir abusé des muffins spécial "Halloween", je me vois quand même dans l'obligation de tester ce légume de façon différente. Cette recette, j'y ai repensé grâce à Delphine qui proposait il y a quelques jours un délicieux potage au potimarron  et bacon grillé aux châtaignes que je trouve très original. Personnellement, j'adore les châtaignes. Avec les fêtes qui approchent, j'imagine déjà la dinde aux marrons.... Mais ne nous avançons pas encore de trop ! On a encore bien le temps de penser à Noël.  Je vous propose quelque chose de classique puisque le potiron et les châtaignes seront cuites et mixées ensemble.

Ingrédients (pour 4 personnes) :

500 g de chair de potiron
200 g de châtaignes cuites + quelques châtaignes pour la déco
1 oignons
1 cube de bouillon de volaille
150 mL de crème fraîche
Sel, poivre
Noix de muscade
Huile d'olive



Pelez et hachez l'oignon.
Coupez les châtaignes en petits morceaux.
Pelez le potiron et coupez-le en morceaux.



Dans une cocotte ou une casserole, versez un trait d'huile d'olive et faites chauffez sur feu moyen. Ajoutez les oignons et faites-les revenir quelques instants. Une fois qu'ils sont translucides, déposez les châtaignes et les morceaux de potiron. Couvrez d'eau. Emiettez un bouillon de volaille, Salez et poivrez. Portez à ébullition. Une fois l'ébullition atteinte, couvrez la casserole et laissez cuire pendant 20 bonnes minutes. Après ce délai, vérifiez que le potiron est cuit (vous devez pouvoir l'écraser avec une fourchette sans aucun problème). Assaisonnez avec la noix de muscade. A l'aide d'un mixeur plongeur, mixez pour obtenir un beau velouté. Incorporez la crème fraîche et mélangez bien. Rectifiez l'assaisonnement si nécessaire. Répartissez le velouté dans 4 bols ou assiettes à potage. Déposez des lamelles de châtaignes sur le velouté pour la décoration.