dimanche 27 janvier 2013

Crêpe Jeannette



Le mois de janvier touche déjà à sa fin... J'ai encore le goût de la galette des rois en tête et me voilà déjà en train de parler de la chandeleur... Même si les crêpes, on peut en faire toute l'année ! Heureusement d'ailleurs, ce serait bien triste de n'en manger que le 2 février. Car ce qu'il y a de formidable avec la crêpe, c'est qu'elle peut être servie au petit déjeuner, pour un plat ou pour le dessert. Il y a tellement de possibilités, tant par sa composition en elle-même que pour sa garniture, qu'on peut qualifier la crêpe comme étant un met international. Qu'on l'aime sucrée ou salée, fine ou épaisse, c'est toujours d'une facilité déconcertante. Un peu de farine, du sucre, du lait, des oeufs et le tour est joué !!! On prépare un bon goûter en famille pour pas cher. Même si je suis fidèle à certaines marques pour cuisiner les crêpes, lorsqu'on me propose des produits Delhaize pour réaliser ma pâte à crêpe, je ne  demande qu'à tester. Ils sont nettement moins coûteux que mes produits habituels. Mais au résultat, des crêpes tout aussi délicieuses. De plus, la même enseigne de supermarché propose une foule d'articles consacrés à la chandeleur, pour les novices en la matière, pour ceux qui ont besoin de renouveler leur matériel ou tout simplement pour se faire plaisir. J'ai jeté mon dévolu sur la crêpière de 25 cm tout simplement parce que je n'en avais pas encore et ensuite sur un bol mélangeur en inox plutôt sympa avec son revêtement antidérapant sur le fond. Mais il y a aussi une balance, une spatule, un étaleur,... La gamme est de bonne qualité et dans des prix raisonnables (12,95 euros pour la crêpière ; 10,95 euros pour le bol mélangeur).



En matière de crêpe, je ne suis pas difficile : je les aime de bien des façons. Cette année, je vous embarque à nouveau dans le sucré et le flambé. Si dans ma jeunesse, il m'était impossible de résister à une bonne crêpe mikado noyée sous le chocolat fondu, j'ai un peu revu mes goûts lorsque j'ai préparé et goûté ma première crêpe "Suzette" il y a deux ans. Il y a quelques mois, dans une crêperie, j'ai eu l'occasion de manger une crêpe "Jeannette" pour le plus grand bonheur de mes petites papilles. Je me suis donc empressée de la refaire à la maison. Jeannette est un peu plus simple que Suzette mais toute aussi efficace ! Un régal pour les amateurs de crêpes flambées !





Ingrédients


- Pour la pâte à crêpes
250 g de farine fermentante (marque 365 ; 0,63 euros/kilo)
50 g de sucre
1 sachet de sucre vanillé (marque Delhaize ; 0,64 euros/10 paquets)
1 càs d'huile d'olive
1 pincée de sel
4 oeufs
700 mL de lait entier (marque Delhaize : 0,85 euros/L)

- Pour 8 crêpes Jeannette
100 g de sucre
100 g de beurre
100 mL de liqueur de marasquin
quelques cerises au marasquin pour décorer






Mélangez le beurre avec le sucre dans un petit bol. Réservez au frais.

Dans un grand bol, déposer la farine fermentante, le sucre, le sucre vanillé, la pincée de sel et l'huile. Creusez un puit au milieu et ajoutez-y les oeufs. Versez un peu de lait et commencez à mélanger vigoureusement pour obtenir une pâte bien lisse. Continuer d'ajouter le lait petit à petit et mélangez. Laissez reposer la pâte pendant une demi heure.
Faites chauffez une crêpière ou une poêle de 25 cm. Lorsqu'elle est suffisamment chaude, faites fondre un peu de matière grasse (beurre ou margarine). Enduisez bien toute la surface de la poêle.
Déposez une louche de pâte et uniformisez la couche de pâte sur toute la surface de la poêle. Quand le dessous de la crêpe est dorée, retournez-la et terminez la cuisson. Réservez les crêpes sur une assiette.
Avec les quantités ci-dessus, j'ai préparé 14 crêpes avec une crêpière de 25 cm.

Préchauffez le four à 180°C
Déposez une cuillère à soupe de beurre au sucre au centre d'une crêpe. Pliez-la en 4 et tartinez le dessus avec une cuillère à café de beurre sucré. Refaites la même chose pour 7 autres crêpes. Placez les 8 crêpes sur une plaque allant au four recouverte de papier sulfurisé ou sur une plaque anti-adhésive. Enfournez pour 5 minutes. Déposez alors deux crêpes par assiette. Versez 100 mL de marasquin dans un petit poêlon. Faites chauffer et attendez les vapeurs d'alcool pour flamber. Soyez prudent pour cet étape ! Versez aussitôt sur les crêpes et déguster !

mardi 22 janvier 2013

Tartare aux deux saumons & pomme verte



La pâte à chou, c'est bête comme tout ! Et si j'avais su plus tôt, j'en aurais fait depuis longtemps. Du coup, je teste à toutes les sauces... si je puis dire. Pourquoi j'en fait autant... parce que ça me détend ! Un peu comme la confiture d'ailleurs. Et j'en ai déjà fait des chouquettes en deux mois et pas plus tard que vendredi dernier. Elles ont été aussitôt englouties par des copains de mon fils. Bref dans l'immeuble, je suis la reine de la chouquette. 
Tout ça pour en venir à mon réveillon de la Saint Sylvestre... Il me fallait une entrée légère et je l'ai dénichée chez Mercotte. Je pense qu'on ne présente plus la dame depuis l'émission "Le meilleur pâtissier". Je suis tombée sur sa délicieuse recette d'éclairs tartare de saumon pomme verte. Pour l'avoir goûtée à plusieurs reprises, je sais que l'association saumon/pomme fonctionne à merveille. Je trouve que la pomme acidulée donne du peps à l'ensemble. Chez Mercotte, j'ai aimé l'idée de mélanger saumon frais et saumon fumé et de présenter le tout dans un éclair.  Par contre, j'ai choisi "pocher" des choux à la douille cannelée plutôt que des éclairs, pour une plus jolie présentation dans mes assiettes carrées. Je suis restée fidèle à la recette de pâte à chou de Pierre Hermé. Bien entendu, j'ai remplacé le sucre perlé par des graines de sésame. 
Au final, c'était parfait, léger, rafraîchissant. Le tartare peut également se passer de chou ou d'éclair si vous n'en avez pas envie. 

Ingrédients (pour 4 personnes)

- 8 gros choux
- 150 gr de pavé de saumon frais
- 75 gr de saumon fumé
- 30 gr d'oignon rouge
- 75 gr de pomme verte (granny smith)
- 1/2 botte de ciboulette
- 20 g d'huile d'olive
-15 g de jus de citron vert
- Sel, poivre
- Jets de betterave (pour la déco)


Pelez et coupez finement l'oignon rouge.
Détaillez en petits dés le saumon frais et le saumon fumé.
Pelez et coupez la pomme en brunoise. Versez tous ces ingrédients dans un bol. Ciselez la ciboulette et ajoutez-la dans le bol. Mélangez délicatement le tout avec l'huile d'olive. Salez et poivrez. Couvrez et placez au frais jusqu'au service.



5 minutes avant de servir, ajoutez le jus de citron vert au tartare et mélangez. Coupez la partie supérieure des choux à l'aide d'un ciseau. Garnissez l'intérieur avec le tartare. Déposez un peu de jets de betterave et refermez le chou. Déposez deux choux sur chaque assiette et servez aussitôt.



mercredi 16 janvier 2013

Macarons au café & cognac

D'abord des sushis... maintenant des macarons... Et bien ! Que se passe t-il chez moi ?!? Un peu de nouveauté, cela ne fait pas de mal...

Si pour certains, faire des macarons est un exercice simple et habituel,  pour moi, et allez savoir pourquoi, c'était quelque chose de difficile, d'impossible à réaliser... J'avais tout faux !!!

Dans ma tête, je n'avais pas le niveau. Mon mari m'a même offert une maryse l'année passée pour m'encourager mais rien à faire, j'étais bloquée. Plus je lisais des informations sur la question et plus je me décourageais. Je me débattais avec les différents trucs et astuces : "si vous ne faites pas ci... vos macarons seront moches... Si vous ne faites pas ça... vos macarons seront moches..."J'avais l'impression qu'au moindre faux mouvement,  c'était "bye bye" les beaux macarons. J'ai donc pensé au pire, de la coque toute grumeleuse à l'absence de collerette. J'avais tout imaginé, sauf de réussir.
Alors je ne sais pas ce qui s'est passé dans ma caboche en ce début d'année mais je me suis quand même jetée à l'eau.  Est-ce une bonne résolution du nouvel an ou un excès de confiance... Après tout, il y a encore deux ans, je n'avais jamais fait de cupcakes, utiliser une poche à douille ou encore fait une pâte à choux. Alors oui, il y a quelques règles essentiels à suivre. Et non, ce n'est pas si compliqué ! Je suis mal placée pour vous donner tous les conseils appropriés n'étant pas encore une "pro" des macarons mais je vais essayer de décrire au mieux ce que j'ai fait. Mais avant tout, je vais rendre à César, ce qui est à César : la recette est celle de mon amie Isabelle. Isa, c'est une vraie "pro" des macarons. Sur son blog, ils sont tout simplement magnifiques : formes parfaites, couleurs sublimes, goûts insolites. Comme elle me l'a écrit, elle a bidouillé sa petite recette et bien moi, je lui dit : c'est un super bidouillage ma grande !!! . En une semaine, je l'ai réalisée deux fois, de peur d'avoir eu la chance du débutant à la première tentative.  J'ai obtenu exactement le même résultat la deuxième fois. Sa recette à la meringue française est idéale pour mettre en confiance la petite novice que je suis. Alors pour tout les autres qui n'en ont encore jamais cuisiné, ne faites pas comme moi, n'attendez pas qu'une "zin" vous prenne et lancez-vous !!!
Quant à la recette à la meringue italienne, certes un peu plus technique, soyez-en sûrs, j'y viendrais...

Quant à la ganache, je l'ai trouvée sur le site de "pure gourmandise". Ma maman adorant ceux au café et mon papa étant amateur de bon cognac, c'était un compromis parfait pour faire plaisir à mes parents.



Ingrédient (pour environ 35 macarons de 35 mm de diamètre)

Pour les coques :
220 g de sucre glace
125 g de poudre d'amandes
100 g de blancs d'oeufs vieillis pendant 3 jours
20 g de sucre en poudre
colorant (facultatif)

Pour la ganache café & cognac
40 g de crème fraîche à 35% m.g.
150 g de callets de chocolat blanc
2 dosettes de café soluble "Nescafé Gold" (soit 4 g)
15 g de cognac


Préparation des coques :

Trois jours à l'avance, séparez les blancs des jaunes d'oeufs. Réservez les blancs au frigo pendant 3 jours. Quant au jaunes, utilisez-les pour une crème pâtissière, une crème brûlée, ou pourquoi pas une crème caramel... Ce serait dommage de les jeter !

Deux heures à l'avance, remettez les blancs d'oeufs vieillis à température ambiante.

Mélangez le sucre glace et la poudre d'amandes. Versez ce mélange dans le bol d'un blender (ou aidez-vous d'un mixer) et réduisez-le en fine poudre.
Ensuite tamisez le mélange sucre glace/poudre d'amandes au-dessus d'un bol.

Montez les blancs d'oeufs en neige avec le sucre en poudre. Ajoutez le colorant selon votre choix. Ici, n'ayant pas de colorant brun/beige, j'ai préféré ne rien ajouté. Je voyais mal un macaron au café avec une autre couleur mais les goût et les couleurs... cela ne se discute pas. C'est chacun selon son bon plaisir ! Continuez de fouetter à vitesse maximale pour obtenir une consistance bien ferme.

Ajoutez un tiers de mélange de poudres tamisées. Mélangez de l'extérieur vers l'intérieur en écrasant légèrement vers le centre à l'aide d'une maryse ou d'une spatule en silicone. Incorporez le reste du mélange des poudres en deux autres fois. Continuez de mélanger jusqu'à ce que la pâte soit homogène, brillante et souple. Lorsque vous prélevez de la pâte avec la spatule, elle doit retomber en ruban. Vos mouvements doivent être doux et amples !

Remplissez une poche à douille munie d'une douille lisse avec cette pâte.
Recouvrez plusieurs plaques allant au four avec du papier sulfurisé. "Pochez" des petits dômes de pâte d'environ 35 millimètres de diamètre. Tapez ensuite fermement chaque plaque permettant ainsi d'égaliser la surface des macarons. Laissez croûter pendant une heure.

Préchauffez le four sur 145°C

Enfournez une plaque à la fois au milieu du four pendant 15 minutes environ. Laissez refroidir les macarons quelques minutes sur la plaque avant de les décoller. Vous ne devriez avoir aucune difficulté à les enlever du papier cuisson.
Chaque four est différent. Il vous faudra peut-être adapter le temps de cuisson (une ou deux minutes en plus ou en moins).

Préparation de la ganache

Dans un poêlon ou une petite casserole, faites bouillir la crème. Une fois l'ébullition atteinte, ajoutez le café, le chocolat blanc et le cognac. Travaillez avec une cuillère en bois pour bien lisser la ganache.
Laisser refroidir et faites prendre dans un frigo.
Verser la ganache dans une poche à douille. Déposez un peu de ganache sur une coque sur deux. Refermez le macaron avec une coque dépourvue de garniture.
Conservez les macarons au frais pendant 24 heures et ramenez-les à température ambiante deux heures avant dégustation.

samedi 12 janvier 2013

Et si on faisait des sushis ? Ce soir, c'est "maki sushi"...

Ma première expérience gustative des sushis remonte à mes 16 ou 17 ans. C'était à Paris... Etait-ce dû à mon jeune âge ou simplement la faute à "pas de chance", mais ce que j'ai mangé ce jour-là, c'était vraiment mauvais. Pour couronner le tout, j'en ai été malade le lendemain. Et justement je reprenais le train vers Bruxelles et à l'époque, il n'y avais pas de TGV. Le trajet durait 2H50 et croyez-moi sur parole, j'ai vraiment eu l'occasion d'apprécier le voyage, priant pour qu'il n'y ai pas de panne et qu'on se retrouve bloquer pendant des heures sur une voie. Une fois à la maison, je me suis écriée tel Hervé Villard quand il parle de Capri : "Sushi... c'est fini !".

Et ce fut le cas pendant presque 20 ans.

En mars dernier, un étudiant faisant son mémoire dans le labo dans lequel je travaille partage avec moi sa passion pour la cuisine. Il me confie qu'il a acheté un appareil génial pour faire des sushis. Je suis bien contente pour lui mais à ce moment-là, je repense à Paris, je repense à ce merveilleux voyage en train où mon estomac s'était transformé en un véritable aquarium. Le lendemain, ce garçon amène des sushis qu'il a lui-même préparé et m'en propose à l'heure du midi. J'hésite, au départ je refuse, et finalement je tente ! Après tout, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis et il faut avouer qu'ils avaient l'air très appétissants, ces sushis. Rien à voir avec ceux de Paris. Et à la première bouchée... la révélation !!! Et me voilà réconciliée avec la gastronomie japonaise. Comme quoi tout arrive !

Mais voilà, à ce moment précis, je ne le savais pas encore mais une petite crevette allait s'emparer de mon coeur. J'ai appris quelques jours plus tard que j'étais enceinte. N'étant pas protégée contre la toxoplasmose, je pouvais dire "au revoir"pendant plusieurs semaines aux américains préparés, aux steaks tartares (je vous dis pas comme l'été, tout ça m'a bien manqué), et évidemment aux sushis aussi. Il a fallu qu'une grande chaîne de magasins ouvre un rayon de "Daily Sushis" et à chaque fois que je faisais mes courses, elle était là, la madame japonaise avec son plateau rempli de sushis pour faire goûter le client !!! Une véritable torture en plein supermarché... J'ai dû ronger mon frein, les regardant avec envie.
Pendant ce temps la crevette a grandi... Nathan est né.... Au vu des délicieux repas de l'hôpital dignes d'un chef étoilé (comprenez ici à quel point je suis ironique), nous avons fêté mon mari et moi la naissance de notre bébé surprise avec... des sushis. Mon mari en a rapporté à la maternité pour me faire plaisir sachant que je m'étais retenue pendant des semaines. Et il faut bien dire que ces "daily sushis" sont vraiment très bons. Bref, les semaines suivantes, je me suis fait plaisir en achetant ces petites bouchées japonaises pour ainsi dire, assez souvent. Bon j'avoue... une fois par semaine ! Que voulez-vous, j'avais plus de 20 ans de frustration à rattraper. Le seul hic dans tout ça, c'est qu'il faut faire péter son portefeuille pour faire exploser ses petites papilles. Mon mari m'a donc suggéré de les faire moi-même.
Ouch ! Faire des sushis ! Toute seule comme une grande ??? Pourquoi pas ? Le tout, c'est de s'y mettre... C'était sans compter le Père Noël qui le matin du 25 décembre, a posé au pied du sapin un cadeau qui allait me permettre de rouler les sushis aussi facilement qu'additionner 2 et 2. Ce jour-là, j'aurais filé chercher du poisson si cela n'avait pas été le jour de Noël. Mais je n'ai pas attendu plus de deux jours pour utiliser mon nouveau jouet. Noël était un mardi, et jeudi, nous mangions des sushis !

L'Easy Sushi (c'est le nom de l'appareil) est d'une facilité déconcertante. Même mon fils de 7 ans s'amuse à les faire avec moi. Si cela vous intéresse, c'est très facile de trouver des renseignements sur internet. Mon but n'est pas de faire la différence entre cet appareil et la natte en bambou traditionnelle. Je veux partager avec vous tous les avantages de faire soi-même ses sushis, makis, ou autres "california rolls". Chez nous, il y a d'abord le plaisir de les faire. Dans ma cuisine, c'est devenu un exercice collectif. Tout le monde s'y met même si au final mon fils aîné n'en mange pas. Que voulez-vous, il a 7 ans et à cet âge je n'en aurais pas mangé non plus. Regardez-moi, il m'a fallu 35 ans pour les apprécier... Ensuite, le gros avantage, c'est le prix. Il ne faut pas acheté des quantités astronomiques de poissons pour faire des sushis. Pour les autres ingrédients indispensables, c'est très abordable et pas besoin de courir dans les magasins spécialisés pour débuter : tout ce trouve en grande surface dans le rayon international. Enfin, je dirai que cela change du quotidien. Une petite pointe d'exotisme chez soi, cela fait du bien.


Il existe différents types de sushis. Les plus connus par chez nous sont les "makis ". C'est avec eux que nous aborderons la réalisation des sushis.

Mais quels sont les fameux ingrédients indispensables ???

Le riz : pas n'importe lequel ! Pour réaliser vos sushis, vous oubliez le riz "Bosto" ou "uncle benz". Il vous faut un riz dont le grain est chargé d'amidon afin de le rendre bien gluant après la cuisson. Vous le trouvez dans le rayon international des grandes surfaces. 

Le vinaigre de riz : obtenu par fermentation du riz, c'est un vinaigre très doux. Il est incolore à jaune pâle. C'est lui qui aromatise légèrement le riz gluant. On le trouve également dans le rayon international.

Les feuilles de nori : sans elles, pas de maki. Ce sont des feuilles d'algues séchées sur lesquelles on fait adhérer  le riz. Pareil que pour les autres produits, vous les trouverez en paquet de 5 ou 10 au rayon international.

Du sucre

Du sel

La garniture : saumon, thon rouge, surimi, crevettes, concombre, avocat, fromage frais,... tout est possible. A vous de faire jouer votre imagination. Que vous associez poisson et légume, que vous les désiriez entièrement végétarien, les combinaisons sont infinies. 

L'accompagnement : La sauce soja et le wasabi relèveront délicatement les makis. Attention, n'abusez pas du wasabi... ça pique ! 

Pour débuter, voici la recette du riz vinaigré. Avec les quantités que je vous donne, vous pouvez garnir facilement 6 à 7 feuilles de nori. Avec chaque rouleau réalisé, vous pouvez couper entre 6 à 8 makis !!! 

Pesez 300 g de "riz spécial sushi" dans un bol. Rincez plusieurs fois votre riz jusqu'à ce que l'eau soit claire. Egouttez le riz au moins 30 minutes dans une passoire.

Pendant ce temps, préparez le mélange vinaigré qui aromatisera le riz. Dans un petit poêlon, versez 2 cuillères à soupe de sucre et 1 cuillère à café de sel. Ajoutez 4 cuillères à soupe de vinaigre de riz. Faites chauffer légèrement pour faire dissoudre sucre et sel dans le vinaigre. Portez éventuellement à ébullition quelques instants pour rendre ce mélange un peu moins fort. Laissez refroidir et réservez.

Dans une casserole, déposez le riz égoutté et versez 450 mL d'eau. Portez à ébullition. Une fois l'ébullition atteinte. Baissez le feu, couvrez la casserole et poursuivez la cuisson pendant 10 minutes. Remuez de temps en temps. Coupez le feu et laissez encore reposer 10 minutes. 
Versez ensuite le riz dans un grand bol (attention, ne pas utiliser de bol métallique !!!). Laissez refroidir et ajoutez le mélange vinaigré. Mélangez délicatement. Le riz ainsi préparé doit rester à température ambiante. Pas question de le conserver plus de 24 heures. Pour les dosages riz/mélange vinaigré, comptez 40 mL de mélange pour 500 g de riz cuit.

Pour l'étape de préparation du maki à proprement parler, j'utilise mon Easy Sushi. L'appareil se compose de deux coques solidaire l'une de l'autre, d'une tige supportant un film plastique. La tige s'emboîte sur une des coques et on étale le film sur les deux coques.
Prévoyez un bol d'eau pour tremper vos doigts. Lorsque vous prendrez le riz, cela évitera qu'il colle de trop à votre peau. Avec une main, placez correctement une feuille de nori sur le film de l'Easy Sushi face brillante vers le bas en maintenant le nori en forme au fond des coques. Humidifiez vos doigts de votre main libre et garnissez le nori qui se trouve dans les coques avec le riz. Déposez la garniture de votre choix sur le riz. Fermez l'Easy Sushi. Maintenez fermement l'appareil d'une main et tirez la tige entrenant alors le film avec elle et permettant d'enrouler la feuille de nori à l'intérieur des coques. En ouvrant, l'Easy Sushi, vous obtenez un rouleau parfaitement cylindrique. Sortez-le et attendez une minute. Avec une lame bien affûtée et humidifiée entre chaque découpe, tranchez le rouleau pour obtenir entre 6 à 8 makis par rouleaux.

Pour la dégustation, trempez le maki dans de la sauce soja. Agrémentez d'un peu de wasabi : il relève parfaitement le maki. 

Pour la préparation avec une natte traditionnelle, je me vois mal vous donner des conseils puisque je n'en ai jamais utilisé. Mais le net est bien pourvu en explications concernant cette technique. YouTube a une quantité de vidéos qui peuvent vous aider. En tous cas, j'espère vous avoir donner l'envie de faire des sushis à la maison. Dans quelques temps, je reviendrai vers vous pour vous parler des sushis inversés et autres "california rolls". En attendant à vos baguettes.... et bon appétit !

dimanche 6 janvier 2013

Galette des rois traditionnelle

La galette des Rois... c'est tellement bon. Avec elle, on clôture délicieusement cette période de fêtes. Malgré les quatre repas festifs engloutis en moins de deux semaines, je ne sais pas résister à une bonne galette.
Depuis l'année dernière, je ne l'achète plus chez le boulanger. J'ai donc cuisiné ma première galette il y a exactement un an... enfin, pour dire vrai, j'en ai fait quatre... Et si en 2012, je l'ai préparée de manière très basique avec une simple crème d'amande, en 2013, je l'ai voulu un peu plus gourmande en ajoutant à la préparation aux amandes, une généreuse crème pâtissière. Et je dois bien l'avouer : c'est encore meilleur !!!

Ingrédients :

Pour la crème pâtissière :

250 mL de lait
50 g de sucre
15 g de maizena
1/2 gousse de vanille
3 jaunes d'oeufs


Pour la crème amandine et la galette

125 g de crème pâtissière préparée "maison"
100 g de sucre
100 g de beurre
100 g de poudre d'amande
2 oeufs + 1 jaune
Extrait d'amande amère
2 pâtes feuilletées.
Une fève, un petit santon,...
un peu de sirop d'érable


Préparez la crème pâtissière:

Dans un poêlon, portez à ébullition le lait avec la demi gousse de vanille fendue et grattée. Une fois l'ébullition atteinte, placez le poêlon hors du feu et laissez infuser la vanille pendant 3 minutes.
Mélangez les jaunes d'oeufs avec le sucre puis ajoutez la maizena.
Retirez la gousse de vanille du lait, et versez-le en filet sur la préparation aux oeufs tout en fouettant. Laissez ensuite épaissir cette préparation à feu doux en remuant. Faites refroidir avant utilisation.

Préparez la crème amandine:

Dans un bol, fouettez le beurre mou avec le sucre jusqu'à obtention d'une consistance crémeuse. Ajoutez les oeufs un par un. Mélangez. Incorporez petit à petit la poudre d'amandes sans cesser de fouetter. Aidez-vous d'un batteur électrique ou utilisez un robot. Incorporez 125 g de crème pâtissière.
Ajoutez pour terminer une peu d'extrait d'amande amère à la préparation selon votre goût.

Préparez la galette :

Sur une plaque à pâtisserie tapissée de papier sulfurisé, déroulez la première pâte feuilletée. Répartissez la crème par dessus, en utilisant une poche à douille en dessinant un colimaçon avec la crème amandine. Laissez un bord libre de pâte feuilletée d'environ 5 centimètres. Enfoncez la fève dans la pâte d'amandes. Avec un pinceau, humidifiez le bord avec un peu d'eau et recouvrez avec la seconde pâte feuilletée. Pincez les bords pour faire adhérer les deux pâtes feuilletées l'une à l'autre.
Réservez au réfrigérateur 30 minutes

Préchauffez le four sur 220°C
Avec un couteau ou une fine lame, tracez des traits sur le dessus de la galette (rosace, croisillons,...) et creusez un petit trou de 5 millimètres au centre.
Mélangez le jaune d'oeuf avec un peu d'eau et badigeonnez la galette. Remettez-la au frais pendant 5 minutes. Après ce délai, badigeonnez à nouveau de jaune d'oeuf.
Enfournez pour 10 minutes à 220°C , ensuite réduisez la température du four à 180°C. Au moment de changer la température, descendez la galette d'un étage dans le four et poursuivez la cuisson pendant 15 minutes. Surveillez la fin de la cuisson.
A la sortie du four, lustrez la pâte feuilletée avec un peu de sirop d'érable. Cela lui donnera un joli aspect brillant.
Laissez refroidir sur une grille.

Placez ensuite le plus jeune de la famille sous la table. Coupez la galette en parts égales. Demandez au plus jeune de désigner un convive pour chaque part que vous placer sur une assiette. Dégustez... découvrez la fève... Nommez votre roi ou votre reine !!!

jeudi 3 janvier 2013

Le bagel "d'après fêtes" saumon, parmesan & roquette

Il vous reste un peu de saumon fumé ??? Et bien filez vite acheter quelques bagels pour un petit encas bien sympathique...

Ingrédients (pour 2 personnes)

2 bagels au sésame
2 tranches de saumon fumé
du philadelphia nature
des copeaux de parmesan
de la roquette
1 filet d'huile d'olive


Ici j'ai un peu de mal à vous donner des proportions à part le fait que j'utilise une tranche de saumon par bagel. Pour le reste, mettez chaque ingrédient à votre convenance de la façon suivante :
Coupez le bagel en deux
Tartinez la partie inférieure du bagel avec du philadelphia.
Disposez ensuite la tranche de saumon fumé.
Ajoutez les copeaux de parmesan et la roquette. Arrosez d'un peu d'huile d'olive.
Fermez le bagel. Bon appétit !

mardi 1 janvier 2013

Happy New Year !!!


Je vous souhaite une Heureuse Année 2013 remplie de joie, de bonheur, et de chance. Tels sont les ingrédients indispensables pour passer les 365 jours suivants qui seront, je l'espère, remplis de moments gourmands...